J’ai lu : Terre et Liberté, d’Aurélien Berlan
Si la liberté n’est pas délivrance, c’est qu’elle est autonomie. Parce qu’il n’y a pas de liberté comme délivrance (matérielle) sans domination comme pouvoir (politique) de faire faire. Par conséquent, a contrario, si l’on veut se délivrer de la domination, alors il faut se libérer de la conception libérale de la liberté comme délivrance : c’est à cela qu’Aurélien Berlan consacre le concept d’autonomie. Si des dominants veulent être délivrés des tâches quotidiennes pour se consacrer à celles qui donnent du pouvoir, alors la lutte contre la domination – pour la liberté -, c’est la réhabilitation des tâches quotidiennes, c’est […]
Les chroniques de la Lettre du 12
- Moins de récits, petits ou grands ; mais des discussions, petites ou grandes
- Observations sur le commun
- Le commun, ça ne se fabrique pas, ça se cultive
- De quelques essais pour flâner en décroissance
- Faute de perspective décroissante, l’anticapitalisme est tronqué
- Plus c’est immédiat, moins il y a des intermédiaires
- De la matière grise comme matière première
- De la souffrance réelle au temps du capitalisme fictif
Pas de philosophie politique sans des lectures

J’ai lu : Terre et Liberté, d’Aurélien Berlan
Si la liberté n’est pas délivrance, c’est qu’elle est autonomie. Parce qu’il n’y a pas de liberté comme délivrance (matérielle) sans domination comme pouvoir (politique) […]

J’ai lu : Où atterrir ? Comment s’orienter en politique, de Bruno Latour
Au premier âge de la décroissance, il faut freiner le train et l'arrêter en gare. Au deuxième âge, le train a dépassé la gare, il […]

J’ai lu : Le monde quantique et la conscience, d’Henry P. Stapp
Ne faudrait-il pas opposer aux "objets galiléens" des "objets quantiques" ? Nous sortirions à la fois et de la neutralisation de la nature (qui en […]

J’ai lu : Petite introduction aux valeurs de la décroissance
Cela fait un bien fou de relier la décroissance à des auteurs comme Épicure, Spinoza, Rousseau, Sartre et même, de façon moins attendue mais quand […]

J’ai lu : Vivre sans, de Frédéric Lordon
Lordon fournit dans son essai des arguments pour critiquer ces antipolitiques qui court-circuitent la question du trajet, en se satisfaisant d'un projet caricaturé en simple […]

J’ai lu : Manières d’être vivant, de Baptiste Morizot
Finalement, que ce soit pour prétendre s’en émanciper ou au contraire pour en afficher le déterminisme, c’est bien une même conception de la Nature que […]

Lire : Le pire n’est pas certain, de Catherine et Raphaël Larrère
En faisant de la catastrophe un principe méthodologique d'action, Jean-Pierre Dupuy faisait de cet avenir catastrophique un avenir dont on ne veut pas. C'est précisément […]

La perspective d’une valeur intrinsèque de la nature
Aux origines de l’éthique environnementale, par Richard Sylvan Routley, PUF, 2019 (conférence de septembre 1973) Dès qu’il s’agit de « nature » – qu’il s’agisse de la […]

Socialisme ou croissance : pourquoi lire Axel Honneth ?
Comment se revendiquer socialiste quand les décroissants prétendent être si critiques envers sa version marxiste ? Et voilà ce qui fait, me semble-t-il, le grand […]

J’ai lu : L’idée du socialisme, d’Axel Honneth
Si la décroissance doit se reconnaître comme un socialisme, alors il faut libérer le socialisme de son ancrage industrialiste. […]

Pourquoi faut-il lire Hartmut Rosa ?
Parce que le désir (sans limite) de contrôle nous prive de résonance. Parce que la résonance – et non pas le ralentissement – est la […]

J’ai lu : Aliénation et accélération, d’Hartmut Rosa
Sous la pression d'un rythme en accélération constante, les individus de la modernité tardive font désormais face à un monde qu'ils n'ont plus le temps […]