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DécroissanceS - Le blog de Michel Lepesant

C’est de théorie et d'histoire, c'est-à-dire d’un corpus idéologique animé non pas par l'intransigeance mais par la cohérence conceptuelle, dont manque terriblement la politique. Dans une société dominée depuis longtemps par la résignation ou l'adaptation, avec quelques intermèdes de stupéfaction, où toutes les forces de la domination veulent la poursuite de la croissance et de son spectacle, il devrait être évident que ce que nous devons accomplir aujourd'hui est la critique radicale de tout ce qui existe, comme si tout était pour le pire dans le pire des mondes possibles.

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Fécondité politique de l’hypothèse du « régime de croissance »

Décroître pour préserver la vie en commun. Paris, le 16 novembre

La décroissance contre l’austérité, séminaire à l’Assemblée Nationale, le 27 septembre

Pourquoi faut-il renverser le régime de croissance ?

Sortir de l’impasse industrielle ? Ambert (63), le 21 mai.

Décroître ou subir la croissance : réduire, ralentir, conserver. Paris, le 2 avril

Suivre l'actualité de ce blog – Lettre mensuelle, le 12)

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Les chroniques de la Lettre du 12

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La croissance, c’est la restriction du domaine de l’empathie

On: 12 janvier 2025

Face à la croissance de l’agressivité couplée à une dégringolade de l’empathie, la décroissance doit entrer en dissidence, sous le drapeau de l’anti-croissance, en arrêtant de se tirer des mots-obus dans le pied, et en cessant de faire revenir par la fenêtre la croissance que l’on vient de faire sortir par la porte.

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Politiser la décroissance, une espérance à diffuser 

On: 13 novembre 2024

Dans un monde que beaucoup d’entre nous jugent « à l’envers », il est bon et réconfortant que des rencontres aient lieu ; Car seul ce qui a « lieu » peut proposer un « endroit » pour remettre les choses.. à l’endroit.

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Quels mots pour remonter le moral ?

On: 14 septembre 2024

Pour quelqu’un comme moi qui vois la décroissance avant tout comme un engagement politique, la séquence que nous subissons est particulièrement pénible à vivre, et

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Pas de philosophie politique sans effort de conceptualisation

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Décroître ou subir la croissance : réduire, ralentir, conserver. Paris, le 2 avril

Pour décroître, changeons de régime ? Paris, le 31 janvier

Comment construire une politique de la décroissance ? Colloque Polémos, le 11 mai

Pourquoi n’est-il pas si facile d’être décroissant ? Nantes, le 17 janvier

Les mensonges de la neutralité

La décroissance au-delà de l’anticapitalisme

Pas de philosophie politique sans des lectures idéologiques

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J’ai lu : Towards a Society of Degrowth, d’Onofrio Romano

Il faut lire : Éloge des limites, de Giorgos Kallis

J’ai lu : Politiser le renoncement, d’Alexandre Monnin

Lire Moins pour Plus, de Jason Hickel (Titre, sous-titre, préface et introduction)

J’ai relu, Le féminisme ou la mort, de Françoise d’Eaubonne (1974)

J’ai lu : Ralentir ou périr, l’économie de la décroissance, de Timothée Parrique

J’ai lu : Basculements de Jérôme Baschet

J’ai lu : Héritage et fermeture, Une écologie du démantèlement

J’ai lu : Terre et Liberté, d’Aurélien Berlan

J’ai lu : Où atterrir ? Comment s’orienter en politique, de Bruno Latour

J’ai lu : Le monde quantique et la conscience, d’Henry P. Stapp

J’ai lu : Petite introduction aux valeurs de la décroissance

J’ai lu : Vivre sans, de Frédéric Lordon

J’ai lu : Manières d’être vivant, de Baptiste Morizot

Lire : Le pire n’est pas certain, de Catherine et Raphaël Larrère

Les auteurs de la théorie critique inspirent le corpus idéologique de la décroissance

Socialisme ou croissance : pourquoi lire Axel Honneth ?

Comment se revendiquer socialiste quand les décroissants prétendent être si critiques envers sa version marxiste ? J’ai longtemps cru que l’on pouvait sauver le socialisme en se revendiquant du socialisme utopique Mais le renouveau du socialisme prôné par Honneth va précisément s’appuyer sur la critique d’une vision partagée par tous les socialistes, scientistes comme utopiques : leur « monisme économique ».

J’ai lu : L’idée du socialisme, d’Axel Honneth

Si la décroissance doit se reconnaître comme un socialisme, alors il faut libérer le socialisme de son ancrage industrialiste.

Pourquoi faut-il lire Hartmut Rosa ?

Parce que le désir (sans limite) de contrôle nous prive de résonance. Parce que la résonance – et non pas le ralentissement – est la solution du problème central de notre temps : l’accélération. Parce que l’accélération est aliénation. Parce qu’une vie non-aliénée est une vie bonne. Et nous voilà revenu à la question sans doute la plus importante pour nous autres humains : qu’est-ce qu’une vie bonne – et pourquoi nous fait-elle défaut ?

J’ai lu : Aliénation et accélération, d’Hartmut Rosa

Sous la pression d’un rythme en accélération constante, les individus de la modernité tardive font désormais face à un monde qu’ils n’ont plus le temps ni d’habiter ni de s’approprier : ils sont aliénés.

J’ai lu : Résonance, d’Hartmut Rosa

La publicité et la marchandisation capitaliste transposent notre besoin existentiel de résonance, qui est désir de relation, en un désir d’objet. Mais la résonance ne se laisse pas rendre disponible.

La « tonalité affective » (Stimmung) et l’atmosphère de nos expériences de résonance sont « antérieures… à la séparation… entre sujet et monde ». L’oublier, c’est plonger dans l’aliénation (pour les sujets) et dans la réification (pour les objets).

J’ai lu : Rendre le monde indisponible, d’Hartmut Rosa

Le fait de disposer à notre guise de la nature, des personnes et de la beauté qui nous entourent nous prive de toute résonance avec elles. La frustration ne vient donc pas de ce qui nous manque mais de ce que nous avons perdu parce que nous en disposons.

J’ai lu : La société du mépris, d’Axel Honneth

Pour Honneth une revendication non–matérielle, morale, de reconnaissance ne ringardise aucune revendication matérielle.

J’ai lu : La lutte pour la reconnaissance, d’Axel Honneth

Faut-il interpréter les conflits sociaux comme des luttes pour l’existence ou bien comme des luttes pour la reconnaissance ?

2022-12-05

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