Si les trois réalités suivantes ne peuvent pas être vraies en même temps, alors l’une au moins est fausse. Réalité de la croissance comme boussole économique et défaite de l’écologie Alors que la crise agricole aurait pu aboutir à une remise en cause de l’agro-industrie et de la concurrence généraliséeLire la suite…

Après la séquence des GJ, voici celle de la « colère des agriculteurs » : une même question se pose à tou.te.s celles et ceux qui s’appuient sur une critique globale de la société : dans quelle mesure peut-on appuyer des mouvements qui, au départ du moins sont plus parallèles que convergents.Lire la suite…

c’est la capacité même de discuter, de controverser, qui semble menacée : par le règne de la formule, de la punchline, du jeu de mots…

Et pourtant les mots ne sont pas des jouets.

Surtout quand ils renvoient aux réalités les plus terribles. Car dans ce cas, la polémique vient invisibiliser toute controverse, c’est la tyrannie de l’indiscutabilité.Lire la suite…

Alors qu’à sa naissance la décroissance s’est d’emblée installée comme « casseur de pub », il n’empêche que pendant longtemps, trop longtemps, ce sont des slogans qui ont tenu lieu de corpus idéologique.

Les plus connus sont « moins de biens, plus de liens », « une croissance infinie dans un monde fini est impossible ». Dans le même style, tous les décroissants ont un jour défendue la « décroissance choisie » contre la « décroissance subie ».Lire la suite…

Une politique décroissante – en faveur de l’émancipation – pour renverser le régime de croissance doit donc renverser le dogme de la neutralité. Ce qui veut dire qu’une politique ne doit pas seulement se juger à l’aune d’une théorie de la justice mais aussi à l’aune de ce devrait être une théorie politique du sens.Lire la suite…

Comment interpréter que dès sa naissance le terme même de « décroissance » se soit retrouvé empêtré dans des confusions, des approximations et même quelquefois des contradictions ?

Parce que la décroissance, c’est ce moment politique qui ne se raconte pas d’histoires, parce que, tant que la décrue ne sera pas réalisée, alors il faudra écoper…
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Quand pour présenter la décroissance, on met en avant que « moins, c’est mieux », ou que « moins, c’est plus », est-ce que ce ne sont pas des façons de cacher sous le tapis que, quand on a trop, « moins, ce sera moins » ?

Et de la même façon que « non, c’est non », alors il faut vraiment faire attention quand on veut définir la décroissance à s’accorder avec la compréhension la plus spontanée et la plus « intuitive » : la décroissance, c’est le contraire de la croissance.Lire la suite…

Bien sûr que nous préférons quand les propositions décroissantes sont désirables et faisables. Mais est-ce suffisant pour qu’elles soient acceptables ? Comment vont-elles devenir désirables pour ceux qui aujourd’hui pensent le contraire, comment vont-elle devenir faisables démocratiquement ? Comment va-t-on faire nombre avec ceux qui ne sont pas décroissants ?Lire la suite…