La croissance est plus qu’une domination économique, sociale et culturelle. C’est aussi une aliénation politique. En osant affirmer que la question “qu’est-ce qu’une vie bonne ?” est politique, la décroissance repose la question du sens.Lire la suite…

Intervention à Ambert (63) dans le cadre des « Utopiades » (n°85). Un grand merci pour l’accueil à Mireille, Alain et Gérard. Un grand merci aux personnes venues y assister, qui m’ont ainsi donné l’occasion de leur rendre une part de mes lectures et réflexions. Je suis intervenu en deux temps ; toutLire la suite…

Mon intervention du mercredi 31 janvier à l’Académie du Climat (Paris, Mairie du 4ème). Cet écrit est plus long que l’intervention orale, sans être pour autant complet. Avec la très bonne surprise de l’avoir faite devant une assistance qui sortait de l’entre-soi et qui était en même temps venue pour écouter réfléchir à voix haute sur la décroissance : si la croissance est plus un régime politique qu’une boussole économique, pourquoi et comment cadrer les analyses et les propositions de la décroissance ?Lire la suite…

C’est la mise sous le tapis de l’emprise du régime de croissance même à l’intérieur de nos alternatives qui, en écartant la vertu politique du conflit, en vient à favoriser une préférence pour des scénarios contradictoires de basculement dont l’irénisme (anthropologique) débouche sur le contresens (historique) de penser la décroissance plus comme un « saut » que comme un trajet.Lire la suite…

C’est dans le « moment » du trajet qu’il peut être le plus périlleux d’échouer, parce qu’il y règne une reprise impolitique de ce qui constitue la véritable emprise de la croissance : à savoir le « régime de croissance ». Les 3 notes du plus, du nouveau et de l’urgent qui sont au coeur de ce régime sont reprises sans critique dans beaucoup d’alternatives et dans les errances du « développement » individuel.Lire la suite…

La « croissance » n’est donc rien d’autre que le résultat et la traduction du principe moderne de la neutralité institutionnelle.

Par conséquent, la décroissance se trompe si elle croit que « ses » valeurs pourraient lui permettre d’échapper à la pente fatale de l’horizontalisme.Lire la suite…

J’appelle anticapitalisme tronqué, cet anticapitalisme qui ne prend pas acte du tournant consumériste de l’entre-deux-guerres et qui surtout passe à côté du déploiement à partir des années 1950 d’une économie de la croissance dont l’hégémonie tient fondamentalement à l’emprise politique que le « régime de croissance » exerce sur tous les rapports sociaux et écologiques.Lire la suite…

CR réécrit de mon intervention lors des dernières rencontres des MLCC à Lignières 1. A lire comme un plaidoyer en faveur de la portée idéologique des MLCC, ou comme une réticence contre une certaine pression impolitique et pratico-pratique à céder aux sirènes du concret pour le concret. Ces injonctions àLire la suite…

Si on prend pour objectif politique une vie humaine libérée du paradigme de croissance, du régime de la croissance, du monde de la croissance et de son idéologie – et cet objectif n’est-il pas celui de la post-croissance – alors il ne faut pas manquer la transition qui est si bien nommée du nom de « décroissance ».Lire la suite…