Il ne s’agit pas de sécuriser collectivement la liberté individuelle de chacun à ne faire que ce qu’il entend, mais de construire démocratiquement l’articulation de nos libertés, individuelles comme collectives, avec un principe de responsabilité aussi bien vis-à-vis de l’avenir que des autres. C’est fondamental pour l’écologie.Lire la suite…

Le monde d’après va-t-il consacrer la victoire définitive de l’individualisme généralisé, en particulier dans ce champ si essentiel pour notre humanité qu’est la discussion, ou plus largement le dialogue ? Même si parler c’est toujours parler de quelque chose à quelqu’un d’autre, « dialoguer » c’est un peu plus que « parler ». CarLire la suite…

D’ores et déjà, je retiens de ce type d’échanges la confirmation de mon hypothèse stratégique principale : seul un renouveau d’ensemble du projet idéologique permettra une remobilisation politique pour sortir de « la croissance et son monde ». Faute d’un tel horizon, les propositions et les « actions » resteront au pire éparpillées, au mieux juxtaposées.Lire la suite…

Cela fait un bien fou de relier la décroissance à des auteurs comme Épicure, Spinoza, Rousseau, Sartre et même, de façon moins attendue mais quand il s’agit de réfléchir aux valeurs cela se justifie, Nietzsche et Jankélévitch.

N’est-ce pas sur le terrain philosophique des « valeurs » (des évaluations et des normes), que doit commencer l’émancipation (culturelle) des imaginaires colonisés par la croissance ?Lire la suite…

Il y a 1 an, la compétition pour le monde d’après faisait rage. On allait voir ce qu’on allait voir. Et on voit ce qu’on a toujours vu en matière de changement : une valse des apparences pour masquer le retour victorieux d’un monde d’avant renforcé, et qui serait leLire la suite…

Ce n’est pas à cause des dégâts de la croissance que je suis pour la décroissance, c’est parce que je suis pour la décroissance que les dégâts de la croissance me semblent évidents à constater. L’évidence de la décroissance est une construction idéologique qui repose sur des préférences morales.Lire la suite…

Ca y est c’est parti : faut-il s’étonner que le principal sujet de discussion de la future campagne présidentielle soit d’ores et déjà celui de la sécurité ? Car, le meilleur moyen de tronquer sinon d’escamoter le véritable débat sur la violence sociale n’est-il pas a/ de faire déjà duLire la suite…

La réalité n’est pas plus unique que la pensée : parce que la réalité n’est pas seulement constituée de « faits », la réalité n’est pas seulement « factuelle », elle peut être contrefactuelle, et c’est, entre autres, l’affaire de la volonté.

En accordant de la considération à la contrefactualité, la décroissance peut espérer une extension de son domaine de cohérence.Lire la suite…

Je ne doute pas un seul instant qu’il puisse y avoir un bon usage du scepticisme ; mais je ne doute pas non plus qu’il puisse y en avoir un usage délétère et sapant. Dans sa tradition philosophique antique, le scepticisme passe par une « suspension du jugement », uneLire la suite…

La sortie du monde de la croissance devra rompre avec cette logique sociocidaire de division sans frein du travail pour passer tout au contraire à une indivision sociale des activités. De la division à l’indivision, du travail à l’activité, d’une société encastrée dans l’économie à une société qui remet l’économie « à sa place ».Lire la suite…