Raisonner, ce n’est pas chercher la raison du plus fort, c’est chercher à s’entendre entre ceux qui dialoguent, c’est partager un terrain d’entente : d’ailleurs, chacun sait bien que quand ce terrain n’est pas cherché, alors il y a un « dialogue de sourds ».

Cette réhabitation de la raison devrait s’accompagner d’une même entreprise du côté de la vérité et du côté de la science. Car il semble aussi irrationnel de faire une confiance aveugle à la raison que de la rejeter.Lire la suite…

Ce n’est pas à cause des dégâts de la croissance que je suis pour la décroissance, c’est parce que je suis pour la décroissance que les dégâts de la croissance me semblent évidents à constater. L’évidence de la décroissance est une construction idéologique qui repose sur des préférences morales.Lire la suite…

Je ne mets ici qu’un extrait de la version écrite de mon intervention à Nyons le vendredi 2 décembre, consacrée à une critique des fables partagées paradoxalement par les adorateurs de la croissance et leur adversaires « alternatifs » déclarés. Le fondement caché de ce paradoxe me semble résider dans un « individualismeLire la suite…

Définition de l’antiproductivisme Comment définir l’antiproductivisme par rapport à l’antilibéralisme, l’anticapitalisme et l’altermondialisme ? Peut-on être antiproductiviste dans une économie capitaliste ? Que répondre à un politicien socialiste qui aurait peur de perdre son électorat en adoptant une position antiproductiviste ? 1.      Lui rappeler qu’être socialiste c’est aussi retrouver l’héritage du socialisme utopiqueLire la suite…

Et si la bataille des mots pour décrire les maux de la croissance était en train d’être gagnée ? Il y a ceux qui continuent de croire que la croissance est la solution… Et les autres ; c’est parmi eux que nous pouvons faire des distinctions : la croissance n’est pas (momentanément)Lire la suite…

Deux courts textes, parus dans le n°169 de La Baleine, la revue trimestrielle des Amis de la Terre Pour un espace écologique des revenus : application du concept d’espace écologique à la défense d’un revenu inconditionnel (RI) articulé à un revenu maximum acceptable (RMA). Monnaie locale, activité politique locale :Lire la suite…

[Ce texte est une version modifiée d’une contribution pour l’ouvrage collectif coordonné par Paul Ariès, Décroissance ou récession, paru en janvier 2012 aux éditions Parangon] 1. Quelle décroissance pour le socialisme ? C’est vers 1970, quand l’empreinte écologique tenait encore sur une seule planète, qu’il aurait peut-être été judicieux de refuser leLire la suite…

[Ce texte est paru dans le numéro 333 de Rouge&Vert, le « Journal des Alternatifs ». La question : « Faut-il décroître ? » m’était posée ainsi qu’à Stéphanie Treillet, économiste, membre de la Fondation Copernic, auteure de L’économie du développement. De Bandoeng à la mondialisation, (Armand Colin), qui répond « plutôt non » et àLire la suite…

La « fatigue d’Atlas », c’est la fatigue de l’homme ordinaire qui subit la pression de devoir être au centre de son monde, de sa vie, de ses valeurs, comme s’il devait toujours être à l’origine de toute sa vie. Comment néanmoins respecter une dignité du quotidien, comment vivre dans la décenceLire la suite…

[Ce texte est une version longue d’un article paru dans le numéro 10 de la revue Entropia, consacré aux « Sources de la décroissance »] Une partie de la radicalité politique de la décroissance tient davantage du rhizome que de la racine : par son horizontalité et aussi par son potentiel de propagation.Lire la suite…