Ré-écriture de mon intervention du mercredi 15 mai dans le cadre des Entretiens de l’anthropocène, débat avec Luc Semal (Institut Momentum), animé par Aurélie Trouvé (Attac) : Expériences passées et initiatives de sobriété et décroissance par en bas, populaire et joyeuse, aux antipodes d’une éco-technocratie. Cette intervention prétend être un plaidoyerLire la suite…

Cet essai est paru mi-juin 2013 ; je tiens à remercier les éditions Utopia. En cliquant sur ce lien, vous pouvez en lire les premières pages. LE MOUVEMENT DE LA DÉCROISSANCE se doit d’entrer dans une nouvelle phase. Il ne suffit plus de dénoncer l’impasse de la croissance, d’annoncer laLire la suite…

Le passager clandestin, 2011. Prologue Le mythe de notre époque obscure est celui de « la société des individus » ; ce diagnostic nous convient parfaitement et rejoint d’autres auteurs : Norbert Elias, Marcel Gauchet, etc. François Flahaut : « la coexistence précède l’existence ». Les fables du libéralisme, utopies performatives (Polanyi, JM Servet) 1- Pour unLire la suite…

Est-il permis d’espérer que nos initiatives et nos engagements individuels et collectifs aient un sens (une direction et une signification) si l’on refuse à la fois les thèses marxistes sur l’histoire et leurs critiques ? Quelle « sensibilité à l’historique » pour les alternatives concrètes et les eSpérimentations minoritaires ? De l’utilité et deLire la suite…

Présentation, par Michel lepesant Des lignes bougent, « indignation », « transition », « désobéissance », « sécession », des cris s’entendent pour tenter de bousculer une démocratie anesthésiée. A la croisée, en ligne de mire ou en filigrane, la « décroissance » doit maintenant prendre toutes ses responsabilités politiques. Bien sûr dans les « utopies concrètes », les alternatives, les expérimentationsLire la suite…

« Décroissant » et « objecteur de croissance » ont-ils la même signification, est-ce que ce sont des termes interchangeables ? Je ne le crois pas. Groupuscules que nous sommes, nous ne nous sommes peut-être même pas mis d’accord sur le nom propre qui nous serait commun. Pire qu’un simple oubli ou une négligenceLire la suite…

[Des bouts de mails qui répondent explicitement à la question] Les décroissants veulent-ils changer le monde ? Etre décroissant : la croissance n’est pas une solution mais un problème. Et pourtant nous voyons les choses du « point de vue des dominés » = nous sommes de gauche et même socialistes :Lire la suite…

[Ce texte est une version modifiée d’une contribution pour l’ouvrage collectif coordonné par Paul Ariès, Décroissance ou récession, paru en janvier 2012 aux éditions Parangon] 1. Quelle décroissance pour le socialisme ? C’est vers 1970, quand l’empreinte écologique tenait encore sur une seule planète, qu’il aurait peut-être été judicieux de refuser leLire la suite…

Les décroissants ne peuvent ressentir spontanément que de la sympathie pour les Indignés. Comme en témoigne le vocabulaire sans cesse rencontré : « ras-le-bol, contre-culture, minorité, festif, exaspération, anarchique, protestataire, romantique, non-violence, démocratie, radicalité, autonomie, insurrectionnel, vivant, international, recherche… » Mais dans la mesure où les décroissants se définissent comme mouvement politique, ilsLire la suite…

[Ce texte est paru dans le numéro 333 de Rouge&Vert, le « Journal des Alternatifs ». La question : « Faut-il décroître ? » m’était posée ainsi qu’à Stéphanie Treillet, économiste, membre de la Fondation Copernic, auteure de L’économie du développement. De Bandoeng à la mondialisation, (Armand Colin), qui répond « plutôt non » et àLire la suite…