Trois intervenants, Félix Garnier, Emmanuel Prados et moi pour répondre en 1h30 à une série de questions, toutes plus générales les unes que les autres. On aurait pu penser, et craindre, que le survol aurait donné une vision superficielle de la décroissance, mais pas du tout.

Et au final, un panorama très réussi de la décroissance, dynamique, et je crois plutôt attirante.Lire la suite…

C’est dans le « moment » du trajet qu’il peut être le plus périlleux d’échouer, parce qu’il y règne une reprise impolitique de ce qui constitue la véritable emprise de la croissance : à savoir le « régime de croissance ». Les 3 notes du plus, du nouveau et de l’urgent qui sont au coeur de ce régime sont reprises sans critique dans beaucoup d’alternatives et dans les errances du « développement » individuel.Lire la suite…

Et si le décroissant était un emmerdeur maniaque ? Parce qu’à chaque fois qu’il entend ou qu’il lit une nouvelle bonne raison de s’indigner devant les crises qui s’enchaînent, et bien à chaque fois resurgissent la même amertume et la même interrogation. L’amertume surgit du sentiment d’impuissance devant le formidableLire la suite…

La « croissance » n’est donc rien d’autre que le résultat et la traduction du principe moderne de la neutralité institutionnelle.

Par conséquent, la décroissance se trompe si elle croit que « ses » valeurs pourraient lui permettre d’échapper à la pente fatale de l’horizontalisme.Lire la suite…

Il est quand même plus facile de prédire l’avenir quand on le fait rétrospectivement. Voilà pourquoi la notion même de « précurseur » est une grande source d’interrogations. Elles valent pour toutes les théories et les systèmes de pensée ; pour une très simple raison : c’est que de tels systèmes ne tombent jamaisLire la suite…

Le décroissant est d’autant moins réactionnaire qu’il veut changer le monde : en particulier, il veut abolir les privilèges. Et ce sens c’est un conservateur révolutionnaire.
Si la post-croissance désigne la période où, après l’époque de la décroissance, le monde trouvera la stabilité et le repos d’une « économie stationnaire », alors cette période ne désignera en rien un état figé de la vie sociale : bien au contraire.Lire la suite…

Chacun a pu constater dans des débats récents – que ce soit sur la pandémie ou la guerre en Ukraine – que les bases rationnelles de la discussion semblaient s’effondrer sous le poids du raccourci, de la caricature, de l’approximatif. Où situer les racines d’une telle tentation ?Lire la suite…

Raisonner, ce n’est pas chercher la raison du plus fort, c’est chercher à s’entendre entre ceux qui dialoguent, c’est partager un terrain d’entente : d’ailleurs, chacun sait bien que quand ce terrain n’est pas cherché, alors il y a un « dialogue de sourds ».

Cette réhabitation de la raison devrait s’accompagner d’une même entreprise du côté de la vérité et du côté de la science. Car il semble aussi irrationnel de faire une confiance aveugle à la raison que de la rejeter.Lire la suite…