Il faut lire : Éloge des limites, de Giorgos Kallis
Lorsque nous pensons que les limites existent objectivement en dehors de nous, nous occultons le fait que c’est en dernière instance à nous de les fixer et de définir nos besoins, et nous reproduisons ainsi l’idée malthusienne selon laquelle la nature ne nous permet pas de faire tout ce que nous voulons. Même les limites les plus strictes, dont nous avons fini par penser qu’elles étaient inscrites dans la nature elle-même, sont en réalité toujours le fruit de processus sociaux.Lire la suite…