[Paru au sein du livre de Philippe Derudder, Les Monnaies locales complémentaires : pourquoi, comment ?] Nous avons eu de la chance. En effet, la Mesure résulte d’une rencontre entre un projet et un « voyageur des monnaies locales ». Le projet, c’est celui d’un petit groupe qui en 2008 veut organiserLire la suite…

[Ce texte est une version modifiée d’une contribution pour l’ouvrage collectif coordonné par Paul Ariès, Décroissance ou récession, paru en janvier 2012 aux éditions Parangon] 1. Quelle décroissance pour le socialisme ? C’est vers 1970, quand l’empreinte écologique tenait encore sur une seule planète, qu’il aurait peut-être été judicieux de refuser leLire la suite…

Les décroissants ne peuvent ressentir spontanément que de la sympathie pour les Indignés. Comme en témoigne le vocabulaire sans cesse rencontré : « ras-le-bol, contre-culture, minorité, festif, exaspération, anarchique, protestataire, romantique, non-violence, démocratie, radicalité, autonomie, insurrectionnel, vivant, international, recherche… » Mais dans la mesure où les décroissants se définissent comme mouvement politique, ilsLire la suite…

Le point de départ de ces réflexions est la demande, qui m’avait été faite pour les 4èmes rencontres des porteurs de projet de monnaies locales complémentaires (MLC) qui ont eu lieu à Villeneuve sur Lot en octobre 2011, d’animer une discussion sur les motivations des porteurs de projet, avec pourLire la suite…

[Ce texte est paru dans le numéro 333 de Rouge&Vert, le « Journal des Alternatifs ». La question : « Faut-il décroître ? » m’était posée ainsi qu’à Stéphanie Treillet, économiste, membre de la Fondation Copernic, auteure de L’économie du développement. De Bandoeng à la mondialisation, (Armand Colin), qui répond « plutôt non » et àLire la suite…

La « fatigue d’Atlas », c’est la fatigue de l’homme ordinaire qui subit la pression de devoir être au centre de son monde, de sa vie, de ses valeurs, comme s’il devait toujours être à l’origine de toute sa vie. Comment néanmoins respecter une dignité du quotidien, comment vivre dans la décenceLire la suite…

De quelle utilité parlons-nous ? De l’utilité sociale quand elle ne se réduit pas au seul intérêt économique. Ce qui ne veut pas dire : pas d’intérêt économique du tout 1 ; mais juste l’intérêt économique remis à sa juste place  2, qui n’est ni première ni centrale. _____________________ Les notes etLire la suite…

Le temps n’est-il pas venu, après celui de « la décroissance générale », temps indispensable pour les audaces de la « décolonisation de l’imaginaire » et du « mot-obus », de passer au temps des « mesures de la décroissance » : proposer sans attendre des mesures de transition, pas de quoi faire un programme 1 mais quand même deLire la suite…

[Ce texte est une version longue d’un article paru dans le numéro 10 de la revue Entropia, consacré aux « Sources de la décroissance »] Une partie de la radicalité politique de la décroissance tient davantage du rhizome que de la racine : par son horizontalité et aussi par son potentiel de propagation.Lire la suite…

Dès que la politique s’engage et qu’il ne s’agit plus de décrire le monde tel qu’il est mais de commencer à penser un autre monde, à moins de rester dans les plus folles imaginations ou d’avoir réussi à abandonner toute exigence de réalisme, se posent les questions du chemin etLire la suite…