J’effectue aujourd’hui un pas supplémentaire, un pas en arrière, un pas de retrait.

J’avais déjà effectué un premier pas, il y a quelques années, quand j’avais abandonné tout activisme dans les « alternatives concrètes ».

Je fais aujourd’hui un pas supplémentaire en abandonnant tout activisme dans la « visibilité politique ».

Lire la suite…

Après 20 ans d’existence de la décroissance à l’état gazeux de « nébuleuse », il y a des raisons d’espérer une consolidation idéologique de la décroissance, non seulement comme « décrue » mais ensuite comme critique radicale de la croissance non seulement comme indicateur mais aussi comme comme monde et comme idéologie.Lire la suite…

Je continue de creuser conceptuellement un double sillon : a) la croissance n’est pas qu’une conception de l’économie mais c’est aussi une conception du monde ; b) la définition la plus intuitive de la décroissance est bien d’être le contraire de la croissance.

J’en déduis facilement que si je suis capable d’énoncer quelques traits de la vision « croissanciste » du monde, alors je pourrai commencer par prendre le contrepied de ces traits pour ne pas en rester à une première définition intuitive de la décroissance et commencer assez vite à approfondir.

Lire la suite…

Nous voilà aujourd’hui envahi par les récits, des grands et des petits ; des récits partout. Il ne s’agit même plus de persuader, encore moins de convaincre, juste de séduire. C’est la victoire mentaliste de la publicité, partout, tout le temps.

Tous ces récits ont tous en commun de faire écran – ils font le spectacle et ils font barrage – au discutable.Lire la suite…

Le « commun » est à la mode. Dans la dernière chronique, j’ai fait remarquer que « le commun, ça ne se fabrique pas, ça se cultive« .Le commun en ce sens n’est donc pas ce qui vient à la fin de la réunion, quand des individus juxtaposés ont pu exprimer leur « opinion personnelle »Lire la suite…

C’est une même illusion démiurgique mise en œuvre par la technique comme par la politique : c’est l’illusion d’avoir pour mission de transformer le monde comme si l’essentiel n’était pas de d’abord le préserver et le protéger. En voulant faire du commun, on continue l’individualisation alors qu’on prétend s’y opposer. Lire la suite…

Cela fait maintenant 2 années que j’essaie d’écrire à un rythme (presque) mensuel cette lettre du 12. J’ai beaucoup de retours encourageants et cela me permet de m’acharner à une réflexion en profondeur en faveur d’une décroissance qui sortirait enfin de son premier âge des généralités.  

Bien sûr, il existe déjà un champ académique (et universitaire) consacré à la décroissance.

Bien sûr il existe aussi une nébuleuse d’engagements aussi bien individuels que collectifs qui ne sont pas rétifs à être caractérisés comme « décroissants ».

Lire la suite…

Une transition, pour être une transition doit être une sorte d’intermédiaire entre le dé-but et le but (le point de fuite) : et, sans affirmation claire (fondée et désirable) d’une perspective, il n’y a plus en réalité qu’un intermédiaire tronqué, un intermédiaire qui, faute de perspective, se contente de prétendre faire « autrement »… immédiatement.Lire la suite…