Intervention à Ambert (63) dans le cadre des « Utopiades » (n°85). Un grand merci pour l’accueil à Mireille, Alain et Gérard. Un grand merci aux personnes venues y assister, qui m’ont ainsi donné l’occasion de leur rendre une part de mes lectures et réflexions. Je suis intervenu en deux temps ; toutLire la suite…

Pourquoi ne pas se demander ce que serait la zone 5 d’une philosophie politique décroissante inspirée par la permaculture ?

Je rappelle que l’un des principes de la permaculture est son zonage, c’est-à-dire le découpage à partir du lieu d’habitation de 5 zones : de la zone 1 (le potager, la serre, le compost…) à la zone 5, celle de la « vie sauvage » (taillis, bois, forêt, marécage…).

Pourquoi laisser une « part sauvage » ?Lire la suite…

Si les trois réalités suivantes ne peuvent pas être vraies en même temps, alors l’une au moins est fausse. Réalité de la croissance comme boussole économique et défaite de l’écologie Alors que la crise agricole aurait pu aboutir à une remise en cause de l’agro-industrie et de la concurrence généraliséeLire la suite…

C’est de théorie et d’histoire dont a besoin la politique ; et tout particulièrement la décroissance politique. Voilà pourquoi la lecture de livre court, dense et perturbateur devrait marquer un tournant dans la montée en maturité politique de la décroissance.

Sortir du régime de croissance, mener une politique de la dépense, ce sont des pistes pour réintroduire la question du sens au cœur même de la politique.Lire la suite…

Ce livre nous aide à rétorquer aux décroissants qui croient pouvoir esquiver la politisation au nom finalement d’une évidence de la décroissance. Eh bien non, la décroissance, ce ne sera pas forcément très facile ; mais pour s’y préparer politiquement, il ne faut la considérer ni comme nécessaire ni comme impossibleLire la suite…

Bien sûr que nous préférons quand les propositions décroissantes sont désirables et faisables. Mais est-ce suffisant pour qu’elles soient acceptables ? Comment vont-elles devenir désirables pour ceux qui aujourd’hui pensent le contraire, comment vont-elle devenir faisables démocratiquement ? Comment va-t-on faire nombre avec ceux qui ne sont pas décroissants ?Lire la suite…

C’est la mise sous le tapis de l’emprise du régime de croissance même à l’intérieur de nos alternatives qui, en écartant la vertu politique du conflit, en vient à favoriser une préférence pour des scénarios contradictoires de basculement dont l’irénisme (anthropologique) débouche sur le contresens (historique) de penser la décroissance plus comme un « saut » que comme un trajet.Lire la suite…

C’est dans le « moment » du trajet qu’il peut être le plus périlleux d’échouer, parce qu’il y règne une reprise impolitique de ce qui constitue la véritable emprise de la croissance : à savoir le « régime de croissance ». Les 3 notes du plus, du nouveau et de l’urgent qui sont au coeur de ce régime sont reprises sans critique dans beaucoup d’alternatives et dans les errances du « développement » individuel.Lire la suite…