Le point de départ de ces réflexions est la demande, qui m’avait été faite pour les 4èmes rencontres des porteurs de projet de monnaies locales complémentaires (MLC) qui ont eu lieu à Villeneuve sur Lot en octobre 2011, d’animer une discussion sur les motivations des porteurs de projet, avec pourLire la suite…

La « fatigue d’Atlas », c’est la fatigue de l’homme ordinaire qui subit la pression de devoir être au centre de son monde, de sa vie, de ses valeurs, comme s’il devait toujours être à l’origine de toute sa vie. Comment néanmoins respecter une dignité du quotidien, comment vivre dans la décenceLire la suite…

  [Article paru dans le Sarkophage n°8] Pourquoi, au sein de la gauche antiproductiviste, les questions de la reconnaissance et de son déni, le mépris, permettraient de faire une place pour une revendication politique de l’Humain ? Pourquoi ne pas admettre d’ajouter une dimension « morale » à toutes cesLire la suite…

Axel Honneth vient utilement rappeler que même une société juste et bien ordonnée équitablement peut être désagréable à vivre : « une société peut aussi échouer dans un sens plus global, à savoir dans sa capacité à assurer à ses membres les conditions d’une vie réussie ». Une société pourtant juste peut quand même être une « société du mépris ».Lire la suite…

Si, dans nos sociétés modernes, les individus ne peuvent espérer réussir leur vie qu’à partir d’une communauté de valeurs telles que la solidarité, faut-il interpréter les conflits sociaux comme des luttes pour l’existence ou bien comme des luttes pour la reconnaissance ?

Ce n’est qu’au sein d’une société humainement décente que les luttes pour la reconnaissance peuvent trouver leur horizon de valeurs éthiques.
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