Il y a 1 an, dès le début du confinement, les tribunes sur le monde d’après se sont multipliées, on allait voir ce qu’on allait voir. Et qu’est-ce qu’on voit aujourd’hui ? Le retour du monde d’avant, mais en pire : toujours l’appel à la croissance comme solution, toujours plusLire la suite…

Il y a une expression d’Aristote que je trouve tellement profonde : « Peut-être, en effet, y a-t-il une part de bonheur dans le seul fait de vivre si c’est d’une vie point trop accablée de peine » (Les politiques, 1278 b 27). « Une part de bonheur ». Première interprétation : il yLire la suite…

Pourquoi à l’époque du présentisme hégémonique, la question de la vérité devient-elle celle de la « post-vérité » et des « faits alternatifs » ? Au point qu’il faille imaginer que la question si politique de la liberté ne devienne à son tour celle de la post-liberté ? Ces questionsLire la suite…

En faisant de la catastrophe un principe méthodologique d’action, Jean-Pierre Dupuy faisait de cet avenir catastrophique un avenir dont on ne veut pas. C’est précisément cette question de la volonté qui est évacuée par la collapsologie : il n’y aurait pas d’autres alternatives que l’effondrement.Lire la suite…

Ma « lettre du 12 » va passer à un rythme bimestriel. Car j’ai besoin de temps pour me concentrer davantage à l’écriture d’un livre consacré à la dimension optimiste de la décroissance : La décroissance est un humanisme. Bien évidemment, il ne sera pas question de reprendre sans critique un humanismeLire la suite…

N’est-ce pas en redonnant priorité à la sphère de la reproduction sociale sur celle de la production économique (bref, en remettant l’économie à sa place) que féministes et décroissants peuvent voir dans l’objectif d’une vie sociale libérée des fables de l’individualisme de quoi fournir une réponse à la question essentielle pour toute vie humainement vécue : qu’est-ce qu’une vie bonne ?Lire la suite…