J’avais accepté – en juin 2014 – la demande de John-Paul Lepers de participer à une sorte de happening filmé au milieu des temples de la consommation à Paris.
Chaque année les français dépensent plus de 600 euros pour s’habiller. Et sur cette masse acquise, 12 kg termine à la poubelle ! Et comme 71 % des français pensent que la consommation contribue directement au bonheur (selon l’Observatoire société consommation), la crise vient à point pour questionner notre manière de consommer : si le bonheur est proportionnel à la consommation, comment consommer toujours autant avec moins ?
Michel Lepesant, un philosophe décroissant jeté au beau milieu du Temple de la consommation des grands magasins parisiens, affirme au contraire le devoir, et le plaisir, de consommer moins. Un extra-terrestre au micro de John Paul Lepers, qui invite sur son Point Rouge les (hyper-)consommateurs passant par là, les sacs remplis d’emplettes réjouissantes…
→ Ce que je retiens de cette expérience.
La justification de la consommation par les consommateurs s’articulent peu ou prou en trois temps :
- On se fait un « petit plaisir ».
- On fait comme tout le monde.
- Bien sûr, on est conscient que cette consommation grégaire n’est pas réellement satisfaisante, « et alors ? ».
Cette justification reprend parfaitement les 3 temps que tout enfant suit quand il tente d’échapper à toute responsabilité :
- C’est faux.
- Ce n’est pas moi.
- Ce n’est pas grave.