Les décroissants ne peuvent ressentir spontanément que de la sympathie pour les Indignés. Comme en témoigne le vocabulaire sans cesse rencontré : « ras-le-bol, contre-culture, minorité, festif, exaspération, anarchique, protestataire, romantique, non-violence, démocratie, radicalité, autonomie, insurrectionnel, vivant, international, recherche… » Mais dans la mesure où les décroissants se définissent comme mouvement politique, ilsLire la suite…

[Ce texte est paru dans le numéro 333 de Rouge&Vert, le « Journal des Alternatifs ». La question : « Faut-il décroître ? » m’était posée ainsi qu’à Stéphanie Treillet, économiste, membre de la Fondation Copernic, auteure de L’économie du développement. De Bandoeng à la mondialisation, (Armand Colin), qui répond « plutôt non » et àLire la suite…

Le temps n’est-il pas venu, après celui de « la décroissance générale », temps indispensable pour les audaces de la « décolonisation de l’imaginaire » et du « mot-obus », de passer au temps des « mesures de la décroissance » : proposer sans attendre des mesures de transition, pas de quoi faire un programme 1 mais quand même deLire la suite…

[Ce texte est une version longue d’un article paru dans le numéro 10 de la revue Entropia, consacré aux « Sources de la décroissance »] Une partie de la radicalité politique de la décroissance tient davantage du rhizome que de la racine : par son horizontalité et aussi par son potentiel de propagation.Lire la suite…

Dès que la politique s’engage et qu’il ne s’agit plus de décrire le monde tel qu’il est mais de commencer à penser un autre monde, à moins de rester dans les plus folles imaginations ou d’avoir réussi à abandonner toute exigence de réalisme, se posent les questions du chemin etLire la suite…

Comment ne plus être dans l’illusion de l’avant-garde sans pourtant toujours revenir aux mêmes débats d’arrière-garde ? 1- Critique « décroissanciste » de la raison : qu’est-ce qu’« avoir raison » pour un objecteur de croissance ? Critiquer le monde en crises (énergétique, climatique, sociale, économique, culturelle, politique et bien sûr anthropologique…Lire la suite…

La question que je pose n’est pas de me demander si je dois choisir entre l’un ou bien l’autre ; être décroissant, c’est objecter au nucléaire. Pour une très simple raison : la voie du nucléaire est une voie absurde à cause du danger suprême que représente le nucléaire. LeLire la suite…

Au coeur de la pratique politique du Mouvement des objecteurs de croissance (le MOC), se trouve la notion de « masse critique ». Dans cette manière de Penser et Faire la transition, sont en jeu : les expérimentations sociales, les alternatives concrètes, les rapports avec les autres partis/mouvements de la gauche anti-productivisteLire la suite…

Je réponds ici à une interrogation qui m’est envoyée et qui part de ce que j’ai écrit dans « Garder l’équilibre » (http://decroissances.blog.lemonde.fr/?p=235). A propos de « ta synthèse sur les différents projets, intitulée Garder l’équilibre. Je suis d’accord avec tes analyses, par contre je ne suis pas sûr de  bien comprendre taLire la suite…

Il est fondamental pour l’objection de croissance en politique de lier le chemin et le but, le trajet et le projet, la méthode et le contenu : la stratégie de la transformation et la décroissance ; pour adopter une stratégie de l’escargot : le trajet de l’escargot. D’une part, laLire la suite…