Merci à Henri Pérouze pour cette invitation sur les ondes de RCF Valence (radio chrétienne francophone). Même en 10 minutes, on peut aborder la décroissance sous de multiples angles : économique, matériel et énergétique, politique, social, anthropologique et même spirituel.Lire la suite…

Trois intervenants, Félix Garnier, Emmanuel Prados et moi pour répondre en 1h30 à une série de questions, toutes plus générales les unes que les autres. On aurait pu penser, et craindre, que le survol aurait donné une vision superficielle de la décroissance, mais pas du tout.

Et au final, un panorama très réussi de la décroissance, dynamique, et je crois plutôt attirante.Lire la suite…

C’est dans le « moment » du trajet qu’il peut être le plus périlleux d’échouer, parce qu’il y règne une reprise impolitique de ce qui constitue la véritable emprise de la croissance : à savoir le « régime de croissance ». Les 3 notes du plus, du nouveau et de l’urgent qui sont au coeur de ce régime sont reprises sans critique dans beaucoup d’alternatives et dans les errances du « développement » individuel.Lire la suite…

La « croissance » n’est donc rien d’autre que le résultat et la traduction du principe moderne de la neutralité institutionnelle.

Par conséquent, la décroissance se trompe si elle croit que « ses » valeurs pourraient lui permettre d’échapper à la pente fatale de l’horizontalisme.Lire la suite…

J’appelle anticapitalisme tronqué, cet anticapitalisme qui ne prend pas acte du tournant consumériste de l’entre-deux-guerres et qui surtout passe à côté du déploiement à partir des années 1950 d’une économie de la croissance dont l’hégémonie tient fondamentalement à l’emprise politique que le « régime de croissance » exerce sur tous les rapports sociaux et écologiques.Lire la suite…

Si on prend pour objectif politique une vie humaine libérée du paradigme de croissance, du régime de la croissance, du monde de la croissance et de son idéologie – et cet objectif n’est-il pas celui de la post-croissance – alors il ne faut pas manquer la transition qui est si bien nommée du nom de « décroissance ».Lire la suite…

La domination idéologique du monde de la croissance passe par une définition de l’économie comme gestion de la rareté.
Mais alors, si la décroissance ne se définit que comme l’organisation d’une politique en vue de repassser sous les fourches caudines des limites planétaires, on voit bien qu’elle reste prisonnière de cet imaginaire de la rareté.
Par contrecoup, il ne faut pas s’étonner si, en redéfinissant l’économie par l’abondance et non par la rareté, c’est alors la question de la vie sociale qui peut donner lieu à un mouvement de réhabitation, réhabitation qui paraît aujourd’hui comme le terme qui désigne le mieux une réappropriation démocratique de la vie en commun, de la vie « en compagnie ».Lire la suite…

Chez ceux qui voient dans la décroissance une variante radicale de l’écologie, on entend souvent que les valeurs dont on a besoin pour protéger les vivants sont les mêmes que celles qui relient les humains entre eux. De ce point de vue, on pourrait s’attendre à ce qu’à l’intérieur de nos milieux engagés, les valeurs du commun, de la confiance, de l’entraide, de la bienveillance… soient consciencieusement respectées. Mais ce n’est pas toujours le cas. C’est-à-dire ?Lire la suite…

J’évoque ici ma participation au Séminaire “Economie de la contribution & monnaies”, organisé par L’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI), le mercredi 27 avril.
Proposer une vision originale en considérant qu’au-delà de la technique dont elle offre l’usage, une monnaie est aussi un « milieu » de construction de liens et de savoirs, donc de transformation de pratiques.Lire la suite…