Le revenu inconditionnel à l’horizon de la décroissance

J’ai participé le mercredi 7 juillet à une rencontre organisée par Se Fédérer, en compagnie de Maud Simonet, de Frédéric Lutaud et de Benoîts Borrits. Une « captation » a été réalisée et sera disponible à partir de là. Voici 1/ le texte de mon intervention, suivi par 2/ une première analyse post-rencontre. D’ores et déjà, je retiens de ce type d’échanges la confirmation de mon hypothèse stratégique principale : seul un renouveau d’ensemble du projet idéologique permettra une remobilisation politique pour sortir de « la croissance et son monde ». Faute d’un tel horizon, les propositions et les « actions » resteront au pire éparpillées, au mieux juxtaposées.

L’intervention

Dans la famille du « revenu universel », les variantes sont nombreuses et parcourent tout l’échiquier politique et idéologique. On utilise souvent cette hétérogénéité pour – à base d’amalgames et d’objections pénibles – déconsidérer paresseusement n’importe quel variante. Mais pourquoi ne pas commencer par se demander quels pourraient être les éléments du plus petit dénominateur commun de toutes ces variantes. J’en vois 2 :

  1. Répondre à la question des moyens (à mettre) à disposition de tout humain pour qu’il puisse dignement mener une vie humaine 1.

→ Mais la question des moyens, pour ne pas la résumer à celle des besoins, doit être complétée par celle du sens de la vie humaine.

  • C’est pourquoi il nous faut « revenir à la question sans doute la plus importante pour nous autres humains : qu’est-ce qu’une vie bonne – et pourquoi nous fait-elle défaut ? », comme l’écrit Harmut Rosa, à la première page d’Accélération et aliénation, 2012.

C’est à ces deux questions – quels moyens, pour quelle vie bonne – que la proposition du « revenu inconditionnel » (RI) répond, mais du point de vue de la décroissance.

Pas n’importe quelle décroissance : mais une décroissance définie plus comme un « socialisme sans croissance » (G. Kallis et T. Parrique 2) que comme une variante radicale de l’écologie.

Rattacher aussi directement la décroissance au socialisme peut surprendre mais on peut lever tout de suite une ambigüité en précisant que la référence au socialisme ne sera quasiment jamais une révérence au socialisme marxiste :

  • Référence à l’intention première d’un Pierre Leroux quand il définit le socialisme par opposition à l’individualisme,
  • Référence aux socialismes utopiques d’avant la bifurcation productiviste des socialismes marxistes et sociaux-démocrates,
  • Référence à l’anarchisme d’un Kropotkine,
  • Et même référence au très jeune Marx (Notes de lecture, de 1844).
  • Référence à « l’esprit du socialisme » tel que reprécisé par Axel Honneth.

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Quelle peut alors être une proposition socialiste sans croissance en faveur du revenu inconditionnel ? Quels principes, quelles ruptures, quelles souplesses ?

2 principes, l’un social, l’autre écologique

  1. Je cite Kropotkine : « Nous sommes riches dans les sociétés civilisées. Pourquoi donc autour de nous cette misère ? Pourquoi ce travail pénible, abrutissant des masses ? »
    • Notre « société riche » est en réalité une « société des riches ». Et c’est la richesse des riches qui crée la misère.
    • L’appropriation privée de la richesse est injuste.
    • Parce que « les moyens de production sont l’œuvre collective de l’humanité ». On trouve explicitement l’idée chez le jeune Marx.
    • Surtout que : « il est matériellement impossible de déterminer la part qui pourrait appartenir à chacun dans la production actuelle des richesses ».
    • Voilà de quoi déjà justifier une première inconditionnalité du RI : tout le monde contribue à produire la richesse, le partage de la richesse ne doit donc exclure personne (si le RI est « financé » par le partage de la richesse, alors il n’a pas vraiment un « coût » et n’est pas une « charge » 3).
  2. C’est l’indicateur de l’empreinte écologique qui peut facilement fournir un second principe. Passé un plafond de soutenabilité, tout usage présent des « ressources » naturelles en matériaux et en énergie met en péril la continuité de la vie humaine sur notre planète.
    • Il y a là un choix écologiste pour les limites qui doit être politiquement assumé.
    • En dessous d’un plancher d’accès aux besoins de base, la vie d’un individu est menacée et au dessus d’un plafond d’insoutenabilité, c’est la vie d’une espèce qui est mise en danger.
    • Cet encadrement entre plancher et plafond définit ce que les Amis de la Terre nomment un « espace écologique ».
    • Voilà de quoi justifier un espace écologique des revenus, c’est-à-dire une double limite de suffisance des revenus : a/ le RI doit être d’un montant suffisant (au moins pour pouvoir se passer de l’emploi) et b/ au-delà d’un plafond (de revenus et de patrimoines), ça suffit. Pas de RI sans Revenu maximum acceptable (RMA).

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La défense cohérente de ces 2 principes provoque

Une série de ruptures idéologiques

  1. Une rupture avec le paradigme de la croissance comme réponse à la question sociale.
  2. Ce paradigme de la croissance, ce n’est pas seulement la priorité accordée à l’économie « en dernière instance », c’est l’encastrement (embeddedness) de la société dans l’économie (Karl Polanyi) : c’est-à-dire tout une série de « isme » autour de l’économisme : extractivisme, productivisme, consumérisme, déchétisme.
  3. Mais aussi industrialisme, utilitarisme, travaillisme, propriétarisme, technologisme.
  4. Voilà de quoi justifier une rupture avec la fable moderne et bourgeoise de l’accès à la reconnaissance (intégration) sociale par le « travail ».
  5. En particulier une rupture avec la fable selon laquelle une distinction entre activité productive et activité improductive pourrait justifier a/ de réserver la production de la richesse à certains individus (et en excluant d’autres), ce qui est porté dans le capitalisme sous le nom de self made man, b/ la subordination et donc l’infériorisation des activités sociales – la sphère de la reproduction sociale – qui en réalité constituent la véritable « dernière instance » sur laquelle s’appuie – quasi gratuitement et de façon quasi invisible – la sphère de la production économique.

Voilà donc de quoi justifier la seconde inconditionnalité du RI : il est accordé sans contrepartie tout simplement parce que c’est lui – le RI – qui est la contrepartie qui revient à tout membre d’une société à qui il faut reconnaître une égale participation à la vie sociale, y compris à la vie économique (Suum cuique tribuere, principe antique de la justice distributive selon Ulpien). Aucun self made man n’a bitumé la route sur laquelle il marche, ni éduqué les professeurs de son école, ni vendangé la vigne du vin qu’il boit…

*

Les 3 parts du RI

Chacun peut être enthousiasmé par le rappel de ces principes socialistes et écologistes de la vie sociale mais chacun peut aussi comprendre qu’en régime de domination systémique de la croissance, il ne va pas suffire de les rappeler pour provoquer le mouvement social espéré. C’est pourquoi, la proposition de RI doit s’assouplir dans ses modalités en proposant sa compatibilité avec des propositions de transition, c’est-à-dire avec des propositions qui auront encore un pied dans le monde dont il faut partir et déjà un pied en direction d’autres mondes préférables.

Voilà pourquoi nous, Baptiste (Mylondo) et moi, proposons une distribution du RI en 3 parts : une part en gratuités (services publics), une part en monnaie locale et une part en monnaie commune (à terme en monnaie publique).

Ce « panier » monétaire rend aisément proposable dès maintenant des revendications d’inconditionnalité telles qu’un droit inconditionnel au temps partiel choisi (avec pour horizon : un RI pour tous, et un emploi pour qui veut), telles qu’une retraite inconditionnelle (d’un montant égal et unique pour tout.e.s : avec pour condition de ne pas prolonger pendant le non-travail qu’est la retraite les inégalités et les injustices du monde du travail).

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Bref, quelles sont les caractéristiques principales de cette proposition du RI ?

  • Il est doublement inconditionnel : non seulement il est accordé à tout membre de la société 4, sans aucune exclusion mais il est accordé sans contrepartie « laborieuse ».
  • Il est doublement suffisant : son montant est suffisant pour permettre une vie décente (socialement) et responsable (écologiquement). Il est articulé avec un plafonnement des revenus et des patrimoines : au-delà du plafond, ça suffit !
  • Il est accordé en 3 parts qui, suivant les « époques » peuvent être différemment réparties : monnaie locale, gratuités et monnaie commune.

Après la discussion

Près de 3 heures d’échanges, sans oublier le flux des commentaires sur le « chat », permettent de tirer beaucoup de leçons constructives, non pas tant en faveur de telle ou telle des propositions qui étaient avancées – ce n’était pas l’objectif –, mais sur les conditions mêmes d’une remobilisation politique pour sortir du monde dont nous partageons beaucoup de critiques : le capitalisme, la croissance et son « monde ».

Je me contenterai de faire une présentation objectivement décroissante de ce que j’en retire :

  • Mon « objectivité » consiste à ne pas dissimuler mon objectif (et surtout à ne pas laisser croire à la possibilité d’un discours abstrait de tout engagement idéologique).
  • Cet objectif est la décroissance.
  • La décroissance est définie comme un « socialisme sans croissance », autrement dit l’organisation de la vie sociale pour repasser démocratiquement sous les plafonds de l’insoutenabilité écologique.
  1. Sur le fond politique : Contre l’infériorisation et l’invisibilisation des activités « gratuites » qui sont en réalité la base sur laquelle ne peut pas ne pas s’appuyer la sphère économique de la production.
  • Avoir du pouvoir, exercer une domination, c’est toujours pouvoir invisibiliser et inférioriser le socle sur lequel (s’)appuie le « pouvoir sur ». Ce socle est la condition du pouvoir mais l’exercice du pouvoir consiste à renverser cette condition pour en faire une dépendance (c’est l’image de l’idéologie dominante comme camera oscura).
  • Une condition d’existence de la sphère économique de la production est la sphère de la reproduction sociale (au sens de la reproduction de la vie sociale).
  • On comprend alors pourquoi – au moins dans un premier temps, celui de la production 5 – la domination capitaliste s’est exercée patriarcalement (viriarcalement) : parce que l’assignation des femmes à la sphère de la reproduction sociale fournissait à la fois le socle de gratuités nécessaires à l’accumulation et invisibilisait cette assignation comme « naturelle » ou « essentielle ».
  • Quoi que pourraient en écrire les exégètes les plus subtils, le socialisme marxiste est resté aveugle à cette invisibilisation. C’est la critique portée par exemple par Axel Honneth quand il lui reproche l’oubli de la « différenciation fonctionnelle ». C’est cet aveuglement qui même chez les féministes socialistes en vient à penser l’émancipation comme « rattrapage » par l’accès des femmes au monde de la production 6.
  • La fameuse « dernière instance », celle de l’infrastructure n’est donc pas économique mais sociale, ce n’est pas celle de la production économique, c’est celle de la reproduction sociale : et c’est là que les rapports de force – patriarcaux particulièrement mais aussi toutes les dimensions de la reconnaissance sociale – se jouent.
  • Mais il y a une autre condition d’existence de la sphère économique de la production, c’est la nature qui dans le monde de la croissance est « naturalisée » comme un stock de ressources gratuites et abondantes. Elle est invisibilisée aussi par le biais du déni comptable des fameuses externalités écologiques.
  • Cette double condition d’existence du capitalisme est parfaitement dénoncée par ce que Françoise d’Eaubonne a depuis longtemps nommée « écoféminisme ».

2. Toujours sur le fond politique : la critique de cette double dévalorisation – infériorisation et invisibilisation – débouche logiquement sur la critique de la fable méritocratique et propriétariste du capitalisme : certains individus par leur travail mériteraient une part privée plus grande de la richesse ajoutée. Car la logique du profit, c’est bien de ne profiter qu’à certains (les profiteurs).

  • Les 3 propositions – le PNSI, le MPRA et le RI – partagent le même refus de cette individualisation au nom d’une même exigence de socialisation. C’est un accord fondamental.
  • Ce fond commun n’empêche pas de faire apparaître la proposition de RI comme plus radicale :
    • Parce que nous étendons les « producteurs » à tous ceux dont l’activité « mérite » considération et reconnaissance sociale, et pas seulement à ceux qui « travaillent ».
    • D’où notre proposition d’une double inconditionnalité sans aucune condition, sans exclusion ni contrepartie. Il est vrai que nous avons du mal quand nous entendons certains défendre l’inconditionnalité avec conditions (donc avec exclusions).
    • Ne cachons pas non plus quelques difficultés dues à un vocabulaire pas assez commun. Nous entendons par « emploi » une activité rémunérée ; par « travail », une activité pour laquelle je préférerais obtenir le résultat immédiatement (le salaire, l’objet fini, la fin de la journée…). Et quand ce n’est pas le cas, le travail est souffrance (et c’est elle qui est ressentie immédiatement 7). Quand au contraire, parce que je prends plaisir à l’activité en tant que telle, la durée de l’activité devient une condition de sa satisfaction, alors ce n’est pas un travail, mais un métier, ou du bénévolat.
    • Nous apprécions la critique radicale du travail portée par les courants de la critique de la valeur (Wertkritik) et nous voyons alors le travail et le capital comme les deux faces d’une même valorisation de la valeur pour elle-même : c’est pourquoi nous préférions toujours associer au combat contre le profit (le salaire du capital) le combat contre le salariat (le salaire du travail). C’est pourquoi même si politiquement nous pouvons – dans le monde de la croissance – préférer les victoires du droit du travail à ses défaites, nous ne confondons pas ce droit avec un droit au travail.
    • Quant à l’activité, pas besoin de « droit » puisqu’elle est déjà la condition d’existence de toute vie sociale : juste une reconnaissance et la déduction qu’il faut partager (et non pas redistribuer, ni même répartir) la richesse produite collectivement.

C’est pourquoi dans ma présentation j’avais pris précaution d’encadrer l’inventaire d’un certain nombre de « ruptures » par la reconnaissance d’un dénominateur commun puis par l’énoncé de quelques « souplesses ».

3. Et c’est là qu’est apparu me semble-t-il un résultat tout à fait constructif de la discussion : le désir et le besoin d’un horizon politique commun de nos revendications 8.

Car nous avons ensemble repéré facilement deux difficultés dans la présentation de nos propositions : 1/ les couper d’un faisceau d’autres propositions avec lesquels elles feraient convergence ; 2/ ne pas tenir compte d’un calendrier de transformation sociale et écologique.

Faute d’un tel horizon commun, chaque proposition pourrait apparaître en désaccord avec les autres alors qu’elles ne se situent tout simplement pas au même plan de temporalité (à la même étape), de territoire et d’institution (entre un État redistributeur et une mutualisation par les entreprises de leur richesse ajoutée…), voire d’attitudes (entre la rupture pour la rupture et la prolongation d’acquis sociaux, il y a 2 pôles et entre eux toute une variété de nuances).

Ce qui semble vrai d’une juxtaposition des propositions me semble aussi valable quant à une juxtaposition des leviers et des luttes à porter. Autant je peux entendre qu’il ne faut pas se perdre dans une analyse seulement idéologique, autant il faut aussi entendre que l’absence d’un horizon désirable commun est la meilleure chance pour que même la victoire d’un combat ne se relie en rien avec une transformation plus globale.

Maintenant, il n’est pas certain que nous partagions vraiment un même horizon commun : faudrait-il alors en discuter ensemble.

  • Ce qui supposera de savoir critiquer les critiques traditionnelles du capitalisme, sinon on reviendra au point de départ : ce qui suppose non seulement une critique du paradigme marxiste (de son productivisme, de son industrialisme, de son travaillisme, de son technologisme…) mais aussi une actualisation et un dépassement de la critique du capitalisme vers une critique de « la croissance et son monde »…
  • Mais un lexique discuté en commun serait à la fois la condition et le résultat d’une telle discussion.
  • Mais cet éventuel horizon en commun a/ pourrait déjà s’orienter précisément vers le Commun 9 et b/ devrait éviter d’oublier la question du cadre écologique dans lequel devra se limiter toute transformation sociale.
  • C’est sur ce dernier point du cadre écologique de la vie sociale et de la vie économique que je formulerais la seule déception de ce très riche (et très long) échange : toute la mesure de ce « nouveau paradigme » ne me semble pas être véritablement prise.
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Les notes et références
  1. Même pour Milton Friedman, quand il s’agit de justifier sa proposition d’impôt négatif, il le fait en tant qu’« aide pour les économiquement faibles ».[]
  2. https://www.terrestres.org/2021/02/18/la-decroissance-le-socialisme-sans-la-croissance[]
  3. https://ladecroissance.xyz/2015/05/30/le-faux-probleme-du-financement/[]
  4. Nous n’oublions qu’au dessus d’un certain plafond, les revenus seront imposés à 100 %, et à la source.[]
  5. Car si on se met à distinguer entre un capitalisme de la production, un capitalisme libidinal de la consommation, un capitalisme fictif de la finance et même aujourd’hui un capitalisme du numérique alors on pourrait comprendre pourquoi aujourd’hui le capitalisme peut se rendre compatible avec des exigences d’égalité ; voir sur ce point les analyses lucides de Christophe Darmangeat, sur son blog.[]
  6. Pour des arguments en faveur d’un renversement de cette stratégie de rattrapage : https://decroissances.ouvaton.org/category/projet/ecofeminisme/.[]
  7. Parce qu’elle est une « impression positive » selon l’expression de Schopenhauer ; « positive » parce qu’elle s’impose immédiatement, parce qu’elle se » dénonce par elle-même ».[]
  8. C’est même cette absence d’horizon commun qui à gauche nourrit la concurrence des egos. Tant que le casting l’emportera sur le scénario, la droite continuera sa progression dans les opinions et pourra réduire toute opposition politique à ses seules variantes.[]
  9. https://decroissances.ouvaton.org/2020/08/30/la-double-dynamique-vertueuse-du-commun/[]

3 commentaires

  1. Bonjour,
    La blockchain n’est peut-être pas une mauvaise chose pour une mise en place simplifiée et rapide mais elle doit s’inscrire dans un projet de société. Il me semble que le projet de « Sécurité sociale écologique et universelle » apporte des idées concrètes et suffisamment macro pour concurrencer l’économie marchande concurrentielle. La monnaie Barter sécu par exemple (inspirée de la WIR Suisse des années 30) est rapidement décrite à la 16′ de cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=FXiThKdwDjI

    1. Author

      Bonjour Christophe

      vous trouverez sur le site de la MCD tout un dossier consacré au RI : https://ladecroissance.xyz/2021/06/26/dossier-sur-le-revenu-inconditionnel/

      Par ailleurs, je ne cache pas mes très fortes réticences vis à vis de tout ce qui pourrait apparaître comme numérisation des liens sociaux ; évidemment, comme pour moi la monnaie est un lien social, vous pouvez en déduire que je suis plutôt très hostile à tout type de monnaie type blockchain :

      https://decroissances.ouvaton.org/2018/06/13/la-technique-cest-magique/
      https://decroissances.ouvaton.org/2018/07/17/la-technique-nous-fait-entraine-dans-lere-de-lobsolescence-du-choix/
      http://monnaie-locale-complementaire-citoyenne.net/les-monnaies-libres-ni-libres-ni-monnaies/

      Et donc, autant je suis favorable à relier MLCC et RI (https://www.cairn.info/revue-mouvements-2013-1-page-54.htm), autant je ne crois pas que ce soit avec du numérique.

      Amitiés

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