Prendre le temps de la pause

En temps de vacances, il faut vaquer. Prendre le temps ; ou plus exactement, reprendre le temps, en particulier en s’écartant de ce temps qui ne cesse de nous prendre.

Contre les fables du progrès incessants et les impératifs de l’innovation, les décroissants peuvent bien entendu ne pas hésiter à défendre des valeurs d’entretien, de préservation, de conservation : tant vis à vis de la nature que de la vie sociale.

Mais c’est à chaque moment que peut se jouer cette reprise, en n’hésitant pas à accorder toutes nos préférences au médiat sur l’immédiat :

  • selon la (fameuse) théorie de Lucie, il y a même là le bon critère pour définir le « travail » : toute activité pour laquelle je préférerais que le résultat soit immédiat.
  • chacun peut ainsi constater que l’emprise de l’immédiat s’étent d’abord dans et par le « monde » de la technique : comme si elle était une « magie », comme si tout choix était une « perte de temps ».

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