De quoi le confinement peut-il être le nom ?

J’avais prévu (et préparé) pour cette lettre du 12 avril de vous transmettre mon enthousiasme pour la lecture des 3 derniers ouvrages d’Hartmut Rosa. Mais cela attendra car j’ai cédé aux impératifs de l’actualité.

Pas n’importe laquelle, car il y a peut-être quelque chose comme un « tournant », ou au moins la certitude que le 21ème siècle s’engage vraiment : c’est juste un sentiment, pas une prophétie.

Je commence par vous inciter fortement à lire un texte élaboré et signé collectivement par les décroissants : Confinement : en demi-résonance avec notre décroissance . Ce texte, que j’ai porté (avec Thierry Brulavoine) mérite, me semble-t-il, que vous le diffusiez dans vos « réseaux ».

Sur mon blog, j’ai placé 3 nouveaux articles. Ils sont d’inégales longueur et surtout d’intensité (intellectuelle) variable.

  • Le premier est en réalité la suite de ma tribune parue chez Reporterre. Bien sûr, on peut craindre la dystopie qui s’installe, mais n’oublions pas de réfléchir dès à présent.
  • Le deuxième est politiquement très ambitieux puisqu’il prétend tirer d’ores et déjà 6 leçons politiques du confinement. Si vous lisez ses lignes mais sans penser « cliquer » sur les textes, allez quand même lire les dialogues que j’ai placés en fin  de texte. Car il me semble tellement urgent de méditer cette pensée de Camus dans Le mythe de Sisyphe : « Il y a espoir et espoir« .
  • Le troisième texte cherche et trouve donc chez Camus une ressource politique pour défendre ce qu’il appelle « la pensée de midi ». Peut-être mieux qu’une étoile, il y a là une méthode pour orienter un trajet politique comme celui de la décroissance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.