Les décroissants ne peuvent ressentir spontanément que de la sympathie pour les Indignés. Comme en témoigne le vocabulaire sans cesse rencontré : « ras-le-bol, contre-culture, minorité, festif, exaspération, anarchique, protestataire, romantique, non-violence, démocratie, radicalité, autonomie, insurrectionnel, vivant, international, recherche… » Mais dans la mesure où les décroissants se définissent comme mouvement politique, ilsLire la suite…

Non seulement, la croissance, c’est le malheur, mais la décroissance peut aussi être le bonheur.  Quel est le bonheur de la simplicité volontaire ? Au moment de défendre une décroissance « activivante », surtout ne pas se laisser aller à croire que c’est la prise de conscience de ce qu’est vraiment leLire la suite…

La résistance au mal ne suppose ni héroïsme ni esthétisation de la contre-violence : juste la capacité de dire non à l’insupportable dans les circonstances les plus usuelles de la vie ordinaire : nous n’avons pas tant besoin de virtuoses de la morale que d’être humains dotés de ce que Orwell nommeLire la suite…

Car votre dignité dépend désormais de moi et il m’appartient de mettre en acte ce potentiel à travers notre rencontre. Ivan IIllich, La corruption du meilleur engendre le pire – Actes Sud, 2007. Lu dans Raffles et Miss Blandish de G. Orwell (octobre 1944) Ces histoires appartiennent à une époqueLire la suite…

1/ Comment relier conceptuellement l’hospitalité à la question identité/universalité ?  Par l’altérité : d’une part, l’hospitalité est un certain rapport à l’autre, à l’étranger (l’hospitalité n’est pas la familiarité, l’hôte n’est pas un familier et même si je le reçois en lui disant de « faire comme chez lui », ce n’est là qu’uneLire la suite…