Ce livre nous aide à rétorquer aux décroissants qui croient pouvoir esquiver la politisation au nom finalement d’une évidence de la décroissance. Eh bien non, la décroissance, ce ne sera pas forcément très facile ; mais pour s’y préparer politiquement, il ne faut la considérer ni comme nécessaire ni comme impossibleLire la suite…

Quand pour présenter la décroissance, on met en avant que « moins, c’est mieux », ou que « moins, c’est plus », est-ce que ce ne sont pas des façons de cacher sous le tapis que, quand on a trop, « moins, ce sera moins » ?

Et de la même façon que « non, c’est non », alors il faut vraiment faire attention quand on veut définir la décroissance à s’accorder avec la compréhension la plus spontanée et la plus « intuitive » : la décroissance, c’est le contraire de la croissance.Lire la suite…

Bien sûr que nous préférons quand les propositions décroissantes sont désirables et faisables. Mais est-ce suffisant pour qu’elles soient acceptables ? Comment vont-elles devenir désirables pour ceux qui aujourd’hui pensent le contraire, comment vont-elle devenir faisables démocratiquement ? Comment va-t-on faire nombre avec ceux qui ne sont pas décroissants ?Lire la suite…

Merci à Henri Pérouze pour cette invitation sur les ondes de RCF Valence (radio chrétienne francophone). Même en 10 minutes, on peut aborder la décroissance sous de multiples angles : économique, matériel et énergétique, politique, social, anthropologique et même spirituel.Lire la suite…

C’est la différence entre les annuités et l’âge légal qui prend en tenaille les futurs retraités et les obligent à arbitrer individuellement entre travailler plus longtemps ou baisser le montant de la pension : c’est ce que démontre depuis 20 ans le cas de la Suède, pionnière en matière de recul de l’âge légal de départ, mais en réalité où l’âge effectif est resté constant !Lire la suite…

Et si le décroissant était un emmerdeur maniaque ? Parce qu’à chaque fois qu’il entend ou qu’il lit une nouvelle bonne raison de s’indigner devant les crises qui s’enchaînent, et bien à chaque fois resurgissent la même amertume et la même interrogation. L’amertume surgit du sentiment d’impuissance devant le formidableLire la suite…

Il est quand même plus facile de prédire l’avenir quand on le fait rétrospectivement. Voilà pourquoi la notion même de « précurseur » est une grande source d’interrogations. Elles valent pour toutes les théories et les systèmes de pensée ; pour une très simple raison : c’est que de tels systèmes ne tombent jamaisLire la suite…

Le décroissant est d’autant moins réactionnaire qu’il veut changer le monde : en particulier, il veut abolir les privilèges. Et ce sens c’est un conservateur révolutionnaire.
Si la post-croissance désigne la période où, après l’époque de la décroissance, le monde trouvera la stabilité et le repos d’une « économie stationnaire », alors cette période ne désignera en rien un état figé de la vie sociale : bien au contraire.Lire la suite…