L’ESS, à l’instar de beaucoup d’autres « alternatives », restera un intermédiaire tronqué tant qu’elle ne se mettra pas en perspective du cadre de la décroissance, si elle veut sortir de l’emprise de l’économie sur la société et sur la nature.Lire la suite…

Ce n’est pas à cause des dégâts de la croissance que je suis pour la décroissance, c’est parce que je suis pour la décroissance que les dégâts de la croissance me semblent évidents à constater. L’évidence de la décroissance est une construction idéologique qui repose sur des préférences morales.Lire la suite…

La réalité n’est pas plus unique que la pensée : parce que la réalité n’est pas seulement constituée de « faits », la réalité n’est pas seulement « factuelle », elle peut être contrefactuelle, et c’est, entre autres, l’affaire de la volonté.

En accordant de la considération à la contrefactualité, la décroissance peut espérer une extension de son domaine de cohérence.Lire la suite…

La sortie du monde de la croissance devra rompre avec cette logique sociocidaire de division sans frein du travail pour passer tout au contraire à une indivision sociale des activités. De la division à l’indivision, du travail à l’activité, d’une société encastrée dans l’économie à une société qui remet l’économie « à sa place ».Lire la suite…

N’est-ce pas en redonnant priorité à la sphère de la reproduction sociale sur celle de la production économique (bref, en remettant l’économie à sa place) que féministes et décroissants peuvent voir dans l’objectif d’une vie sociale libérée des fables de l’individualisme de quoi fournir une réponse à la question essentielle pour toute vie humainement vécue : qu’est-ce qu’une vie bonne ?Lire la suite…

Que le Commun apparaisse comme le cadre commun à l’intérieur duquel les libertés vont pouvoir s’exercer semble un premier acquis pour les décroissants. Mais que le (principe du) Commun ne soit pas seulement la base de la vie sociale mais un objectif politique – celui de la Volonté générale – semble plus difficile à reconnaître, et pourtant là est le « socialisme » des décroissants.Lire la suite…

La décroissance peut être un mode de vie. C’est peut-être même la seule « doctrine » politique qui subit à ce point l’injonction de « vivre en conformité avec ses idées ». Le bon côté de cet injonction, c’est l’exigence de ne pas séparer abstraitement ses convictions de ses responsabilités, l’idéal du réel, l’idéologieLire la suite…

Je rends compte ici de l’intervention que j’ai proposée le lundi 9 mars à Grenoble dans le cadre du festival Game o-vert 1, mais en beaucoup plus long. Sur la forme, des organisateurs peu ou prou bienveillants devant la radicalité de mes analyses, abusant selon moi d’un dispositif institutionnel (conférencierLire la suite…